Une grande partie du territoire d’Aguarico est située entre deux zones protégées d’une grande valeur naturelle et culturelle : le parc national de Yasuní et la réserve faunique de Cuyabeno. Grâce à des stratégies de conservation et de gestion durable, la région a reçu une reconnaissance internationale. En 1989, fut déclarée la réserve de biosphère de Yasuni et en 2017, la zone humide de Yasuni-Cuyabeno-Lagartococha a été reconnue comme la plus grande zone humide d’Équateur et a été classée site Ramsar.

Aguarico est un village largement habité par les Kichwa et Waorani. Ces communautés indigènes se démarquent par leur défense de la jungle et leur protection de leur patrimoine culturel, y compris leurs traditions, leur langue, leurs vêtements et leur gastronomie.

A Aguarico, ce sont les cultures indigènes qui promeuvent et gèrent le tourisme sur le territoire, comme une alternative économique leur permettant de maintenir leur identité. Le modèle touristique adopté est celui du « tourisme communautaire ». Ainsi ce sont les centres de tourisme communautaire : Sacha Ñampi et Yaku Warmi qui constituent les deux principales entreprises touristiques d’Aguarico. L’une de leur principale action est de développer des stratégies pour protéger et promouvoir la diversité culturelle et le respect des espaces ancestraux de production et d’échange culturel, ainsi que la récupération, la préservation et la valorisation de la mémoire sociale et du patrimoine culturel des Kichwa et Waorani.

Parmi les principales attractions d’Aguarico figurent les manifestations culturelles indigènes, notamment la gastronomie, la danse, la musique, le chamanisme (une pratique de guérison spirituelle), les jeux ancestraux et la fabrication d’objets artisanaux tissés avec des fibres naturelles. Les zones naturelles les plus visitées sont la Laguna Jatun Cocha, la lagune de Tambococha connue sous le nom de lagune des miroirs et l’embouchure de la rivière Cocaya où les dauphins roses sont fréquemment aperçus.