Situé dans la péninsule du Yucatan, Maníest un ancien village et un important centre de la culture maya. Les racines de ce village sont solides, étayées par des légendes, des traditions, des rites et des fêtes, par la vision du monde de son peuple.

Comme cela s’est produit pour de nombreux autres endroits au Mexique, le nom du village est dû à une mauvaise compréhension de la langue maya. Le nom réel du village signifiait à l’origine « lieu où tout le monde passe », pour être ensuite simplifié en « lieu où tout est arrivé », devenant une expression historique compte tenu des événements survenus en 1567, lorsque Fray Diego de Landa, un missionnaire espagnol de l’ordre franciscain, a brûlé tous les codex et livres mayas de l’ancienne civilisation.

Sa principale activité économique est l’agriculture et l’élevage, mais le tourisme rural s’est consolidé ces dernières années, revalorisant des activités comme l’élevage d’abeilles melipona et la broderie à la main de vêtements typiques comme le huipil et les guayaberas.

Un lieu plein de légendes, comme celle du cénote Xcabachén transmise de génération en génération. Il fait également partie de la Ruta de los Conventos avec son énigmatique ex-couvent de San Miguel, l’une des constructions coloniales religieuses les plus représentatives du Yucatan des XVIe et XVIIe siècles.

Maní est une destination émergente pour les touristes internationaux, idéale pour trouver la tranquillité, la tradition et la culture maya vivante. Le tourisme rural, en tant que moteur de développement, a favorisé un flux économique stratégique pour une transformation durable, permettant la communion entre les nouvelles technologies et les nouvelles expériences significatives, favorisant la préservation du territoire, en mettant l’accent sur la prospérité et l’inclusion sociale et économique.